POPOLA X

Catherine D. dans Pola X
Un film de Leos Carax. Vous savez, le réalisateur maudit des Amants du Pont-Neuf. Seul intérêt de ces 90 minutes d’ennui: les larges seins de Catherine Deneuve dans son bain, qui n’en loupe pas une pour nous montrer qu’elle aime le sexe. Dans sa dernière fiction pour France2, celle qui représente la Fadeur Française partout dans le monde avait pété un scandale pour que le diffuseur ne zappe pas une scène d’intro cochonne, le rasage du pubis de Marie Bonaparte. Catherine aime donc l’amour physique, ce qui est plutôt sain.
Et l’argent: quand on s’est tapé Bizot, cet énorme héritier qui sous-paye ses journalistes pour pondre le nouveau Nova, encore plus débile que le précédent mais plus “news and fun” (c’est-à-dire “nouvelles et joie”), puis Lescure (le dindon qui s’est fait entuber par Messier pour finir par écrire des conneries dans Le Monde 2, puis vendre sa collection d’art américain merdique), entre autres, il faut aimer l’argent. Ou la laideur. Au fait, en passant, comme ça, le fric rend-il laid?
Bizot, invité de Canal et atteint d’un cancer (et réciproquement), avait évoqué avec nostalgie la charmante “petite veine bleue" sur la cuisse de Catherine. Quant à Lescure, il collectionnait des choses que la décence nous empêche de dévoiler. Nous avons un résidu de pudeur, à l’Organe. C’est pas comme ce vieux porc de Gainsbourg, qui écrit pour la blonde un album en 81 (Dieu est un fumeur de havanes), assorti d’une douloureuse saillie: “Deneuve? Non, d’occase.”
Et l’argent: quand on s’est tapé Bizot, cet énorme héritier qui sous-paye ses journalistes pour pondre le nouveau Nova, encore plus débile que le précédent mais plus “news and fun” (c’est-à-dire “nouvelles et joie”), puis Lescure (le dindon qui s’est fait entuber par Messier pour finir par écrire des conneries dans Le Monde 2, puis vendre sa collection d’art américain merdique), entre autres, il faut aimer l’argent. Ou la laideur. Au fait, en passant, comme ça, le fric rend-il laid?
Bizot, invité de Canal et atteint d’un cancer (et réciproquement), avait évoqué avec nostalgie la charmante “petite veine bleue" sur la cuisse de Catherine. Quant à Lescure, il collectionnait des choses que la décence nous empêche de dévoiler. Nous avons un résidu de pudeur, à l’Organe. C’est pas comme ce vieux porc de Gainsbourg, qui écrit pour la blonde un album en 81 (Dieu est un fumeur de havanes), assorti d’une douloureuse saillie: “Deneuve? Non, d’occase.”
LEOS CATARAX
On ne peut pas traiter Leos Carax de nullité vaniteuse si l’on n’a pas vu Pola X. Si l’on fait cet effort, à la limite du supportable, alors on entre dans le club très fermé des privilégiés qui peuvent traiter Leos de, au choix:
-faux artiste maudit (ni maudit, ni artiste, donc)
-sous-metteur en scène de polar (voir le très mauvais Mauvais sang) dont même Tf1 ne voudrait pas en programme court balancé dans la poubelle de la nuit pour satisfaire aux exigences du CSA
-filsde surfait et survendu par une presse qui méprise le grand public, jusqu’à ce que l’industrie du cinéma crise et voit ses profits tellement chuter que toute la profession se mette à vanter à l’unanimité les “films populaires”
-responsable et coupable de scénarios abscons squelettiques issus d’un esprit tourmenté par son manque de talent et donc, à fortiori, de génie
-faux artiste maudit (ni maudit, ni artiste, donc)
-sous-metteur en scène de polar (voir le très mauvais Mauvais sang) dont même Tf1 ne voudrait pas en programme court balancé dans la poubelle de la nuit pour satisfaire aux exigences du CSA
-filsde surfait et survendu par une presse qui méprise le grand public, jusqu’à ce que l’industrie du cinéma crise et voit ses profits tellement chuter que toute la profession se mette à vanter à l’unanimité les “films populaires”
-responsable et coupable de scénarios abscons squelettiques issus d’un esprit tourmenté par son manque de talent et donc, à fortiori, de génie
L’HOMME QUI TOURNAIT AVEC SES PIEDS
En vérité, ce qui caractérise le mieux le petit-fils Du Pont de Nemour, c’est le manque d’humour. Une infirmité qui est à la base de tous les échecs chez ce désespoir du cinéma français. C’est le manque d’humour (il n’existe étonnamment pas de mot pour cette caractéristique pourtant très explicative) qui laisse la vanité enfler comme un dirigeable, qui fait confondre le vide avec la profondeur, l’hystérie avec l’action, la psychanalyse personnelle du petit bourgeois démotivé avec les exigences du 7ème art.
En même temps, notre ami explose à tel point les frontières du ridicule qu’on doit lui reconnaître un étrange mais certain talent. Il faut une forte dose de romantisme suicidaire pour exhiber une telle vacuité aux yeux du monde.
Un handicapé de l’imagination qui fait du cinéma, ça devrait être applaudi comme un manchot qui peint des cartes de Noël avec ses pieds. On trouve ça touchant, humain. On finit donc par aimer Leos, non pour ses films, évidemment, qui font partie des pires navets de la création, aux côtés de "Taime" de Patrick Sébastien ou de l’inoubliable “Le jour et la nuit” de BHL (gloire leur soit rendue), mais par la conscience profonde qu’on est tous des ratés par rapport à nos rêves.
Leos déclenche en nous un amour chrétien très pur.
En même temps, notre ami explose à tel point les frontières du ridicule qu’on doit lui reconnaître un étrange mais certain talent. Il faut une forte dose de romantisme suicidaire pour exhiber une telle vacuité aux yeux du monde.
Un handicapé de l’imagination qui fait du cinéma, ça devrait être applaudi comme un manchot qui peint des cartes de Noël avec ses pieds. On trouve ça touchant, humain. On finit donc par aimer Leos, non pour ses films, évidemment, qui font partie des pires navets de la création, aux côtés de "Taime" de Patrick Sébastien ou de l’inoubliable “Le jour et la nuit” de BHL (gloire leur soit rendue), mais par la conscience profonde qu’on est tous des ratés par rapport à nos rêves.
Leos déclenche en nous un amour chrétien très pur.
LEOS LE RATE
Leos, nous qui sommes tous des ratés, nous nous sentons solidaires de ta recherche aussi humaine que ridicule de l’absolu.
Et l’absolu c’est quoi? Le rêve réalisé. Seuls les psychotiques y parviennent, au prix de la raison. Alors, on espère que tu deviendras fou, un jour.
Pour l’instant, tu es une authentique nullité, un superbe spécimen d’imposteur du grand écran. Tes clins d’oeil psy et autres symboliques sexuelles sont d’une telle lourdeur qu’on s’amuse à les compter, juste pour le fun. Oh, ici un rocher en forme de bite! Tiens, là, une petite fille qui grignote un épi de maïs! Et le train qui entre dans ce tunnel! Presque aussi naze que du Bunuel, ce faux intello qui a tout pompé à Dali…
Même Juliette Binoche, ton égérie des années 80, a fini par comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre, et foutre le camp. Résultat, un Oscar à Hollywood. Il fait bon s’éloigner de toi. Avec tes derniers sous, tu as récupéré cette vieille cochonne de Deneuve, à moitié ruinée, condamnée à tourner dans des histoires glandilleuses et tristounettes. La pauvre s’est même fourvoyée avec Björk, la merdeuse torturée à juste titre par Lars Von Trier, le piètre réalisateur de scandinavets.
Il est loin le temps des Montand (le simplet qui a confondu sa femme et sa fille adoptive), Delon (vous savez, le rabatteur de gonzesses pour Giscard), et autres Demoiselles de Rochefort, un pur joyau, pour le coup.
Un des plus beaux films du monde, avec la grâce, la vraie, que Cath’ n’a jamais retrouvée. Il est vrai qu’elle y évoluait aux côtés de sa superbe soeur, disparue en plein rêve.
Mais c’est comme ça, la grâce, elle est là un jour, résultat d’une conjonction de facteurs réunis par un hasard miraculeux, comme les Bleus en 1998, les socialous en 1981, l’armée de Rokossovski en 1943… et puis elle s’en va, nous laissant vides, tristes, moches.
Et l’absolu c’est quoi? Le rêve réalisé. Seuls les psychotiques y parviennent, au prix de la raison. Alors, on espère que tu deviendras fou, un jour.
Pour l’instant, tu es une authentique nullité, un superbe spécimen d’imposteur du grand écran. Tes clins d’oeil psy et autres symboliques sexuelles sont d’une telle lourdeur qu’on s’amuse à les compter, juste pour le fun. Oh, ici un rocher en forme de bite! Tiens, là, une petite fille qui grignote un épi de maïs! Et le train qui entre dans ce tunnel! Presque aussi naze que du Bunuel, ce faux intello qui a tout pompé à Dali…
Même Juliette Binoche, ton égérie des années 80, a fini par comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre, et foutre le camp. Résultat, un Oscar à Hollywood. Il fait bon s’éloigner de toi. Avec tes derniers sous, tu as récupéré cette vieille cochonne de Deneuve, à moitié ruinée, condamnée à tourner dans des histoires glandilleuses et tristounettes. La pauvre s’est même fourvoyée avec Björk, la merdeuse torturée à juste titre par Lars Von Trier, le piètre réalisateur de scandinavets.
Il est loin le temps des Montand (le simplet qui a confondu sa femme et sa fille adoptive), Delon (vous savez, le rabatteur de gonzesses pour Giscard), et autres Demoiselles de Rochefort, un pur joyau, pour le coup.
Un des plus beaux films du monde, avec la grâce, la vraie, que Cath’ n’a jamais retrouvée. Il est vrai qu’elle y évoluait aux côtés de sa superbe soeur, disparue en plein rêve.
Mais c’est comme ça, la grâce, elle est là un jour, résultat d’une conjonction de facteurs réunis par un hasard miraculeux, comme les Bleus en 1998, les socialous en 1981, l’armée de Rokossovski en 1943… et puis elle s’en va, nous laissant vides, tristes, moches.