
Un extrait de la lettre
Une lettre difficile à retranscrire du fait d’une orthographe « différente », dont nous avons sauvé quelques grumeaux lisibles, pépites d’émotion qui nous sont allées droit au cœur et qui symbolisent bien ce qu’est la vie de jeune fille d’aujourd’hui.
Un message fort qui parlera à tous les étudiants de France et de Navarre, en plein désarroi actuellement.
UNE ETUDIANTE PAUMEE EN SOCIO

Le campus de Nanterre (novembre 2007)
Arielle est étudiante en « socio » à la fac de Rennes 2, une des pires de France. Remarquez, elle a évité « psycho » à Nanterre, avec ses troupeaux de racailles et de clochards sauvages qui galopent sur le territoire de cet ancien bidonville du 92, verrue sur le souriant visage de l’Ile de France.
Pour payer ses études qui n’avancent pas (un peu à cause des manifs anti-CPE il y a deux ans, où Arielle s’est impliquée à 100% et pendant lesquelles elle a vécu de manière inattendue une intense histoire d’amour avec un jeune étudiant sénégalais de 37 ans, une passion qui a duré une seule nuit mais qu’elle n’oubliera jamais), Arielle travaille au « macdo », sorte de cantine populaire franco-américaine où la graisse de cuisson rappelle étrangement l’odeur de la transpiration des aisselles.
POURQUOI CETTE MECHANCETE DES HOMMES ?

Cave du Leclerc de Nanterre
A ce propos, Arielle a un léger problème de métabolisme glandulaire (même sa lettre sentait la transpiration). Force pulvérisations d’aérosols anti-transpi lui permettent de contrer provisoirement ces odeurs désagréables, qui risqueraient de tenir éloignés d’elle les jeunes mâles qui lui plaisent.
Malheureusement, manquant de moyens financiers (ses parents idiots ne gagnent pas assez), Arielle, lorsqu’elle ne vole pas ces produits dans un supermarché, doit débourser de fortes sommes pour les acquérir, qu’elle n’a pas toujours en poche. Il lui est ainsi arrivé de voler l’une de ces bombes, ce qui a fait rire avec cruauté les deux vigiles du Leclerc de Nanterre, qui l’ont déshabillée, fouillée, et gardée une nuit entière dans leur local professionnel.
A 20 ANS, ON PENSE AVANT TOUT A L’AMOUR

Arielle rêve au Prince Charmant
Après cette nuit douloureusement agitée et une intense réflexion sous la douche -la plus longue qu’elle ait jamais prise de sa vie- Arielle a décidé de financer ses lentes études (toujours pas la queue d’un DEUG en 3 ans de fac) en vendant son corps à des hommes en mal d’affection. Comme elle.
Voilà comment cette pauvre petite Française innocente s’est prostituée pour pallier à la grande misère organisée des universités françaises. Elle a du coup attrapé plusieurs maladies vénériennes (un herpès vaginal et des crêtes de coq anales), son penchant pour les hommes -elle prend malgré elle énormément de plaisir à chaque pénétration- lui faisant perdre la tête et oublier les fondamentaux, comme l’hygiène ou la protection.
Ainsi, à de nombreuses reprises, elle s’est fait sodomiser longuement et profondément par ses copains de classe, très potaches, qui n’hésitent pas à la payer en « shit ou en alcool ».
Devenue alcoolique, haschischomane et nymphomane, Arielle a enfin du temps libre à consacrer à ses études, qu’elle espère enfin couronnées de succès. Une carrière se dessine, qu’elle rêve ponctuée par un « prestigieux diplôme » et un mariage avec un homme « beau, riche, célèbre, viril et gentil », et « super bon baiseur », ajoute-t-elle dans un concert de « lol » extrêmement touchants.
UNE JEUNE SOCIALISTE PERDUE AU MILIEU DES COURANTS

Trop trognons les lionceaux!
Pour mettre tous les atouts dans son jeu, Arielle s’est inscrite au Parti Socialiste au moment de la montée de Ségolène, mais elle n’a pas assisté à beaucoup de réunions de cellules, parce que « c’est chiant à mourir toutes leurs motions », et qu’Arielle a rencontré un jeune et bel « étudiant Béninois de 51 ans », qui la soigne par « l’imposition des mains et l’invocation des esprits du Crocrodile », même si cette relation lui coûte un peu cher.
Ousmane, qui ne manque pas d'idées, cherche en effet à monter « un hôpital pharmaceutique dans la brousse pour sauver les lionceaux orphelins », un projet qui a tapé dans le 1000 du cœur d’Arielle. Elle donne donc tout ce qu’elle gagne pendant ses nuits de « labeur amoureux », comme elle dit, à son Ousmane, qui est un « gestionnaire né ».
Pourtant, malgré tous ces clignotants au vert, Arielle doute, et passe parfois par des phases dépressives, voire suicidaires. Elle a ainsi, après une nuit terrible constituée par « la sortie du livre de Jospin » et « un record de plus de 120 clients sur un chantier Bouygues », décidé de ne plus vivre, tout en léguant « tout c’que j’ai à Ousmane qui va sauver mes bébés lions chéris ».
Comment une fille de France peut-elle être abandonnée à ce point ?
Arielle appelle à l’aide, que pouvons-nous faire ?
Nous posons la question à Valérie Pécresse, ce vilain défaut, ainsi qu’au séduisant Bruno Julliard, notre ami de l’UNEF.