NON MAIS POURQUOI TOUT LE MONDE EN VEUT A JEAN-LUC ?

Depuis que Jean-Luc cartonne, sur Europe1, Canal+ ou France2, quelques médias jaloux tentent de lui chercher des poux. Et en trouvent, malheureusement. Mais ils ne pourront rien devant l’avalanche de sourires et les signes de connivence ultra maîtrisés de l’idole des jeunes et des femmes, ces cibles sensibles, selon toutes les études sérieuses. Et donc l’idole des annonceurs.
Et l’importance de l’amour des annonceurs est telle que tous les péchés sont effacés.
JE SUIS L’ANNONCEUR QUI ENLÈVE LE PÉCHÉ DU MONSTRE

Car Jean-Luc est humain, il souffre et fait souffrir les autres, comme tout le monde. Sauf que lui, il souffre énormément, et il peut virtuellement faire souffrir énormément les autres. Par exemple, si l’envie lui en prend, il peut virer un de ses employés. Oui, mais ce sont SES employés, donc il en fait ce qu’il veut, dans sa forteresse féodale de la Tour Réservoir boulevard Murat . Il peut par exemple les découper en apéricubes, des insulter, les violenter. Heureusement, il ne le fait pas, car il a ce qu’on appelle de la grandeur d’âme. Il pardonne, comme le commandant du KZ de Plaszow (30 000 morts, assez mal classé) apprend à pardonner sur les conseils de l’habile Oscar Schindler.
Oui, Jean-Luc a dérapé, mais ce n’est pas une raison pour l’accabler. Heureusement qu’il est français, hétérosexuel, gentil et en bonne santé. Imaginez, s’il avait été homosexuel, juif, drogué et borgne, ce qu’il serait advenu de sa réputation après une telle aventure ! Nous n’osons l’imaginer tant notre système médiatique, à l’instar des tenaces investigateurs anglo-saxons, sait amplifier les faiblesses et exploiter les petits mensonges mignons de chacun. Un système sans pitié, incarné par des journalistes aussi percutants que Daphné Roulier, Florence Dauchez, Alain Duhamel, un Alain injustement blacklisté à cause de la profondeur et de l’indépendance de ses analyses.
Malgré le lynchage médiatique inqualifiable des 3 principaux hebdomadaires people à lecture salissante, que nous éviterons de citer par mesure préventive sanitaire, Jean-Luc peut compter sur de nombreux amis dans la presse propre. Par exemple, s’il prend à un journaliste fou à lier de faire une enquête sur Delarue, Le Parisien, Télé 7 Jours et l’émission Plus Clair voleront à son secours en évoquant vaguement les « ennuis » de Jean-Luc, mais sans parler du livre qui dérange. En ce sens, les médias français font preuve d’une magnifique souplesse d’échine éditoriale, marque d’un infini respect pour leurs lecteurs, qu’ils maintiennent dans la douce torpeur d’une ignorance bienfaisante, puisqu’ils décident ainsi de ne pas sombrer dans les dangers populistes de l’information contradictoire qui mènerait Dieu sait où.
Oui, la France est ce grand pays d’information où l’on peut tout dire, surtout si c’est faux, sans intérêt, ou débile.