
Les rugbymen du 15 de France, qui ont enchanté des générations de femmes et d’homosexuels grâce à leur calendrier coquin et leur défaite courageuse face aux Argentins, ont été violés un par un dans les douches du vieux stade gallois de Cardiff par les meilleurs joueurs du monde.
Comment une telle barbarie a-t-elle pu se produire ?
UN VIOL COLLECTIF INQUALIFIABLE

L’enquête policière de Scotland Hard démontre que chaque Black avait « son » homme, si l’on peut dire, car chaque agresseur possédait une photo arrachée du brûlant catalogue d’hommes nus et donc désirables !
Cet acte inqualifiable a été perpétré la veille du grand match de quart de finale de Coupe du Monde. Comment alors préparer sereinement une telle rencontre ?
Dominés physiquement, ainsi que tactiquement, les stars hexagonales n’ont pu échapper à la violente étreinte collective du pack néo-zélandais.
Après une série d’indescriptibles courses folles en binômes violeur/violé et de longs hurlements, le calme s’est finalement installé dans les vestiaires et les douches, un calme seulement ponctué de ahanements puissants, le souffle rauque des morses en rut, et de couinements tragiques.
UNE HUMILIATION NATIONALE INDELEBILE

Chaque Black prolongé d’une érection triomphante a saisi par derrière « son » Français nu et glabre, le moral brisé par l’effet de surprise et la force des vainqueurs, la rondelle vaincue, puis a enfoncé son dard sombre et monstrueux dans les profondeurs inexplorées du fondement de nos glorieux représentants.
Un haka gigantesque a retenti lorsque tous les joueurs de l’hémisphère sud ont –on imagine de manière préméditée- joui en même temps dans les anus français meurtris. Un haka suivi d’une ultime et douloureuse poussée que nos compatriotes n’oublieront jamais.
Les victimes ont ensuite été abandonnées, gisantes, baignant dans un fleuve de sperme et de sueur, sur le carreau humide des vestiaires témoins du drame. Une plaque devrait être apposée à l’endroit où l’innommable a eu lieu.
L'honnêteté journalistique nous oblige à dire que plusieurs joueurs français ont joui et que, parmi eux, honte nationale suprême, certains « en redemandaient », selon l’expression même d’un survivant.
DES CONSEQUENCES INTERNATIONALES SERIEUSES

Contacté, l’affairiste actionnaire de Casino et accessoirement sélectionneur national Bernard Laporte a regretté avec un mélange d'admiration et d'amertume « l’incroyable agressivité sexuelle des Blacks », mais reconnaît que « ces gros cons » de joueurs français avaient depuis longtemps « franchi la ligne rose avec leurs corps luisants donnés en pâture à tous les pervers ».
« Quand on roule du fion bien lubrifié, faut pas s’étonner qu’un salopard vienne te péter la rondelle », résume l’homme d’affaires à la limite de la mise en examen dans son langage si vert agrémenté de son inimitable accent.
Côté Black, les joueurs-violeurs nient en bloc. Forcément. Cette troisième mi-temps à caractère sodomite reste un sujet tabou dans le monde journalistique. Mais déjà, la formation tricolore est la risée mondiale.
Les caricatures de nos héros fleurissent dans les pays où la liberté d’expression n’est pas un vain mot.
VERS UN CALENDRIER MOINS COQUIN?

Le président Sarkozy, sur les conseils de Jacques Chirac, a aussitôt proposé de « reprendre les essais nucléaires au large de cette îlot de papous ».
Bernard Kouchner, le ministre de la Guerre, a surenchéri sur la proposition du président adoré en demandant à 5 ou 6 sous-marins nucléaires « d’atomiser ces amis des Iraniens ».
Un ordre qui a immédiatement été bloqué par l’Etat-major de la Marine, qui refuse d’engager « de coûteux engins nucléaires pour une affaire civile et intérieure aussi ridicule et compromettante pour la Nation », fin de citation.
« Que ces pédés de rugbymen se débrouillent, ils avaient qu’à pas montrer leur trou du cul », aurait ironisé en substance l’amiral de la flotte française.
Le prochain calendrier des Dieux du Stade, très attendu, devrait être « beaucoup plus sobre », nous confirme l’attaché de presse de la FFR.
« Pas de nudité, pas de chair, uniquement des actions au ballon photographiées d’avion par Arthus-Bertrand ».