
Dans l’ordre d’apparition, et donc d’importance : Copé, Hollande, Cohn-Bendit, Moscovici, Morin, Mélenchon… Que du, euh, lourd.
Chacun fait son petit numéro, et Xavier Bertrand est envoyé au casse-pipe par Sarkozy pour aimanter les crachats de la gauche, et servir de fusible, comme le pauvre Besson, dont le montrage à la télé est devenu trop dangereux.
Bertrand fait son numéro de connard borné (on se demande si il joue au connard borné ou si il l’est vraiment, tellement il excelle dans le rôle), et soudain, apparaissent les deux monstres antipathiques de la Politique Française : Frêche et Le Pen.
Et là, Pujasse nous fait un grand numéro de journaliste démocrate. Pendant le mini discours du chef du FN, un insert dans l’écran nous montre Pupuj, assis à côté de Lucet, qui sourit. Le message est le suivant : « Je suis un journaliste démocrate, et je ricane pendant le discours du vieux fou, je ne suis pas dupe. »
Clin d’œil au téléspectateur démocrate qui pourrait être pris de vomissements à la vue de Le Pen. On appelle ça de la connivence.
Contrairement aux autres intervenants en duplex, Pujass, fort de son superdémocratisme, va s’autoriser à interrompre à plusieurs reprises le vieux fasciste borgne. Il montre ainsi qu’il est un journaliste « à qui on ne la fait pas », et surtout qu’il est indépendant du pouvoir des nazis. Et quand le vieux gros salaud de Le Pen lui fait remarquer qu’il a laissé parler tout le monde sauf lui, Pujadasse répond par un plus grand sourire de satisfaction de supersupériorité.
Pour finir, c’est Elise - madame Cavada à la ville mais faut pas le dire - qui donnera le coup de grâce en reprenant la parole et donc le pouvoir en plateau sans laisser le vieux SS terminer. Cut !
Démocratie 3, fascisme 0 !
La branlée que les sales fachos se sont pas prise !
Et enfin, alors que toutes les déclarations des hommes po en duplex sont commentées avec sérieux, même quand c’est con comme la mort (genre « peut-on parler d’une victoire de la gauche malgré l'abstention », ou « faut-il un remaniement ministériel »), celle de Le Pen sera complètement ignorée.
Bien fait, sale pétainiste !
Nous, devant notre télé, on se demandait comment ça se faisait qu’on avait les meilleurs journalistes du monde.
Pour être objectif, Frêche subira aussi les sarcasmes du Pujass. Alors qu’il disait un truc pas con, pour une fois : « Si vous ajoutez l’abstention et le vote Front National, vous vous apercevez que les 2/3 des Français sont quasiment désespérés et ne croient plus dans les partis politiques et tout court dans la politique. »
Là aussi, no comment.
Curieux, non ?
Chacun fait son petit numéro, et Xavier Bertrand est envoyé au casse-pipe par Sarkozy pour aimanter les crachats de la gauche, et servir de fusible, comme le pauvre Besson, dont le montrage à la télé est devenu trop dangereux.
Bertrand fait son numéro de connard borné (on se demande si il joue au connard borné ou si il l’est vraiment, tellement il excelle dans le rôle), et soudain, apparaissent les deux monstres antipathiques de la Politique Française : Frêche et Le Pen.
Et là, Pujasse nous fait un grand numéro de journaliste démocrate. Pendant le mini discours du chef du FN, un insert dans l’écran nous montre Pupuj, assis à côté de Lucet, qui sourit. Le message est le suivant : « Je suis un journaliste démocrate, et je ricane pendant le discours du vieux fou, je ne suis pas dupe. »
Clin d’œil au téléspectateur démocrate qui pourrait être pris de vomissements à la vue de Le Pen. On appelle ça de la connivence.
Contrairement aux autres intervenants en duplex, Pujass, fort de son superdémocratisme, va s’autoriser à interrompre à plusieurs reprises le vieux fasciste borgne. Il montre ainsi qu’il est un journaliste « à qui on ne la fait pas », et surtout qu’il est indépendant du pouvoir des nazis. Et quand le vieux gros salaud de Le Pen lui fait remarquer qu’il a laissé parler tout le monde sauf lui, Pujadasse répond par un plus grand sourire de satisfaction de supersupériorité.
Pour finir, c’est Elise - madame Cavada à la ville mais faut pas le dire - qui donnera le coup de grâce en reprenant la parole et donc le pouvoir en plateau sans laisser le vieux SS terminer. Cut !
Démocratie 3, fascisme 0 !
La branlée que les sales fachos se sont pas prise !
Et enfin, alors que toutes les déclarations des hommes po en duplex sont commentées avec sérieux, même quand c’est con comme la mort (genre « peut-on parler d’une victoire de la gauche malgré l'abstention », ou « faut-il un remaniement ministériel »), celle de Le Pen sera complètement ignorée.
Bien fait, sale pétainiste !
Nous, devant notre télé, on se demandait comment ça se faisait qu’on avait les meilleurs journalistes du monde.
Pour être objectif, Frêche subira aussi les sarcasmes du Pujass. Alors qu’il disait un truc pas con, pour une fois : « Si vous ajoutez l’abstention et le vote Front National, vous vous apercevez que les 2/3 des Français sont quasiment désespérés et ne croient plus dans les partis politiques et tout court dans la politique. »
Là aussi, no comment.
Curieux, non ?